La Fin De La Démocratie Turque [PORTABLE]
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Je présente les choses ainsi parce que si vous interrogez le président Erdoğan et ses partisans, ils vous diront que tous ces agissements consolident en réalité la démocratie , a déclaré Akyol.
Afin d'inverser ces tendances inquiétantes, les autoritésturques devraient, à l'occasion de la mise en œuvre du Plan d'actionpour les droits humains et de la révision de la législation surles élections et les partis politiques, saisir cette opportunitépour prendre des mesures significatives, mettre fin au harcèlementjudiciaire de l'opposition et des voix dissidentes, améliorer laliberté d'expression et des médias et restaurer l'indépendance dupouvoir judiciaire, en coopération avec le Conseil de l'Europe.
L'UE condamne avec force la tentative de coup d'État en Turquie et réaffirme qu'elle soutient pleinement les institutions légitimes du pays. Elle déplore le nombre élevé de victimes et exprime sa solidarité avec le peuple turc. L'UE se félicite de la position commune des partis politiques en faveur de la démocratie turque.
L'UE lance un appel aux autorités turques, y compris la police et les forces de sécurité, pour qu'elles fassent preuve de retenue. Tout doit être fait pour éviter d'autres violences, protéger les vies et rétablir le calme.
L'UE appelle de ses vœux un respect absolu de l'ordre constitutionnel turc et elle souligne qu'il importe que l'État de droit prime. Il est indispensable que soient respectées sans réserve toutes les institutions démocratiques du pays, y compris le gouvernement élu et la Grande Assemblée nationale de Turquie. L'UE insiste sur la nécessité de respecter la démocratie, les droits de l'homme et les libertés fondamentales, ainsi que le droit de toute personne à un procès équitable, conformément à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, notamment le protocole n 13 relatif à l'abolition de la peine de mort. Dans ce contexte, l'UE rappelle que le rejet sans équivoque de la peine de mort constitue un élément essentiel de l'acquis de l'Union.
Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur adjoint spécialisé en politique turque contemporaine à l'Université 29 Mayis d'Istanbul a déclaré ce qui suit concernant le Parti socialiste de la démocratie (Sosyalist Demokrasi Partisi, SDP):
Tout au long des années 1990 et 2000, le mouvement a sans cesse coopéré avec les partis pro-kurdes tels que le DEHAP [Demokratik Halk Partisi, Parti démocratique du peuple], le DTP [Demokratik Toplum Partisi, Parti de la société démocratique] et le BDP [Barış ve Demokrasi Partisi, Parti de la paix et de la démocratie]. Le président fondateur du parti, Akın Birdal, a été élu député (avec l'appui du DTP) aux élections parlementaires de 2007.
Fondé en 1997, le DEHAP affirme qu'il n'a pas de fondement ethnique et qu'il n'est pas exclusivement un parti kurde; c'est un parti de la Turquie, qui cherche à inclure toute la population turque. Au début de septembre 2002, le HADEP [Halkin Demokrasi Partisi (Parti de la démocratie du peuple)], l'EMEP [Emek Partisi (Parti du travail)] et le SDP (Parti socialiste de la démocratie) ont décidé de s'unir sous la bannière du DEHAP pour l'élection générale du 3 novembre 2002. Le président, Tuncer Bakirhan, a été réélu en janvier 2005. En août 2005, le parti a annoncé sa dissolution afin de se joindre au Mouvement de la société démocratique (DHT). En novembre 2005, le parti a été dissout à son congrès (R.-U. 21 nov. 2006, 178, en gras dans l'original).
Selon une thèse de maîtrise sur le rôle des municipalités dirigées par des membres des partis politiques pro-kurdes dans les pratiques sociospatiales à Diyarbakır, soumise à l'Université technique du Moyen-Orient en Turquie, citant un article turc de Bianet, une agence de presse en Turquie, [traduction] [l]ors des élections locales de mars 2004, un bloc électoral a été créé, lequel regroupait le DEHAP, le SHP [Sosyal Demokrat Halkçı Parti (Parti populiste social-démocrate)], le SDP, l'ÖDP [Özgurlük ve Dayanışma Partisi (Parti de la liberté et de la solidarité)], l'EMEP et le Parti de la liberté; le bloc a remporté 69 municipalités dans toute la Turquie (Öztürk juill. 2013, 41). La même source signale aussi que, à la suite de l'abolition du DEHAP en 2005, le DTP a été fondé pour participer aux élections générales de 2007, et [traduction] a reçu l'appui des partis politiques de gauche (l'ÖDP, l'EMEP et le SDP) dans les agglomérations urbaines de l'Ouest, et il a donc [formé] une coalition appelée \"Candidats des mille espoirs\" [Bin Umut Adayları] (Öztürk juill. 2013, 41). La même source précise que le DTP a remporté 99 mairies aux élections locales de mars 2009 et, citant Bianet, ajoute que la cour a dissous le DTP en 2009, et qu'il a été remplacé par le BDP (Öztürk juill. 2013, 41). Selon la même source, le BDP a créé une plateforme électorale appelée le Bloc du travail, de la démocratie et de la liberté (Emek, Demokrasi ve Özgürlük Bloku) en vue des élections de 2011 (Öztürk juill. 2013, 42).
En octobre 2011, le Bloc a élargi cette collaboration pour inclure des organisations syndicales et des organisations de la société civile vouées à la défense des droits, tels que des organismes de femmes et de LGBTQ, des mouvements environnementaux, des syndicats, des représentants de diverses minorités religieuses et d'autres partis socialistes. Ensemble, ils ont fondé le Congrès démocratique des peuples ([Halkların Demokratik Kongresi] HDK) grâce à la participation de 820 délégués de 81 provinces. Le HDK a une structure ascendante; il repose sur des assemblées de quartier qui visent des interventions directes et la démocratie radicale à l'échelle locale. En 2012, cette coalition d'envergure, formée de 35 partis et organisations, a fondé un nouveau parti politique, le HDP. Le parti a obtenu l'appui de groupes kurdes et non kurdes dans une mesure sans précédent pour un parti pro-kurde (Yörük janv. 2017, 3-4).
Selon des sources, le 11 juin 2013 [pendant les manifestations au parc Gezi [2] (Amnesty International 2 oct. 2013, 43; FIDH 12 juill. 2014, 14)], les autorités ont pris le SDP pour cible et ont arrêté environ 70 personnes (Amnesty International 2 oct. 2013, 43; FIDH 12 juill. 2014, 14; ANF 11 juin 2013) au bureau central du SDP (Amnesty International 2 oct. 2013, 43; ANF 11 juin 2013). Dans un rapport de 2014 de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) au sujet des manifestations au parc Gezi, on peut lire que, le 11 juin 2013, [traduction] pendant que se déroulait une intervention particulièrement violente de la police visant à évacuer la place Taksim, 74 personnes ont été arrêtés dans une attaque contre le Parti socialiste de la démocratie (SDP) (FIDH mai 2014, 14). Un rapport d'Amnesty International sur les manifestations au parc Gezi fait état de ce qui suit :
Une autre vague d'arrestations visait des membres et des partisans du Parti socialiste de la démocratie (SDP). Des avocats ont dit à Amnesty International que 72 personnes avaient été détenues à la suite des arrestations qui ont eu lieu le 11 juin dans les locaux du parti et à deux autres endroits à proximité. Parmi ces personnes, quatre ont été placées en détention provisoire en attendant leur procès. Selon les avocats, les personnes interrogées ont été accusées d'infractions, notamment les suivantes : tentative de changer l'ordre constitutionnel par la force (article 309 du code pénal), tentative de renverser le gouvernement par la force (article 312). L'une des quatre personnes qui ont été placées en détention provisoire en attendant leur procès a été accusée de l'infraction prévue à l'article 314 du code pénal (appartenance à une organisation [illégale]). Les trois autres ont été accusées d'avoir commis un crime pour le compte d'une organisation [illégale] (article 220/6 du code pénal). Les autorités maintiennent que l'une des personnes détenues a été photographiée à la place Taksim pendant qu'elle lançait des bombes à essence sur des policiers (Amnesty International 2 oct. 2013, 43, crochets dans l'original).
[Le SDP] a été interdit en 2010 parce qu'il était accusé d'avoir financé le terrorisme kurde (en particulier, il a été accusé d'avoir appuyé l'organisation armée kurde PKK - Parti des travailleurs du Kurdistan -, que les autorités gouvernementales turques considèrent comme une organisation terroriste). Bon nombre d'anciens membres et de sympathisants du SDP ont été arrêtés à de multiples occasions, par exemple lors des manifestations de 2013 au parc Gezi à Istanbul et à Ankara, ainsi que pendant d'autres manifestations de rue contre le gouvernement turc. Je crois qu'il y a toujours des poursuites judiciaires en cours.
[3] Selon un rapport de 2015 de Freedom House, les cours turques ont bloqué l'accès à l'ANF en Turquie pour une période indéterminée, l'ANF étant une [traduction] source d'information différente qui présente l'actualité du Sud-Est de la Turquie et les enjeux touchant les Kurdes (Freedom House 28 oct. 2015, 8). Selon son site Internet, l'ANF est une source d'information axée sur les Kurdes dont le siège est établi est aux Pays-Bas (ANF s.d.).
On parle d'histoire de la Turquie pour désigner celle de la république de Turquie issue du Génocide des Arméniens et autres peuples endémiques (Grecs Pontiques, Assyro-Chaldéens, ...) et sous couvert d'une guerre d'indépendance turque menée jusqu'en 1919 par Mustafa Kemal Atatürk contre l'occupation de l'Empire ottoman par les Alliés de la Première Guerre mondiale. Cet article ne traite que de cette période, et non des événements antérieurs. 153554b96e
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